L’indétermination abstraite du virtuel s’oppose à la délimitation concrète de l’actuel. L’actuel possède une adresse spatio-temporelle, il est situé dans le temps séquentiel et dans l’espace physique tridimensionnel (par exemple telle décision de justice, prise par tel tribunal, tel jour) tandis qu’on ne peut assigner d’adresse spatio-temporelle précise au virtuel (où se trouve l’idée de justice?). Néanmoins l’idée générale et l’acte concret se présupposent mutuellement. La justice, concept pratique par excellence, possède une phase virtuelle et une phase actuelle qui sont relatives l’une à l’autre : la décision répond à l’idée, l’idée mène à la décision. Deux formes différentes se contiennent, se succèdent et se co-produisent, comme la graine virtuelle et l’arbre actuel. Au-delà des oppositions particulières du ciel et de la terre, du yang et du yin, de l'âme et du corps, et ainsi de suite, notre lettre "O" = U+A représente la "Dyade" ou symétrie binaire entre deux concepts complémentaires. En IEML chaque verbe commence par "U" ou "A".

The abstract indeterminacy of the virtual is opposed to the concrete delimitation of the actual. The actual has a spatio-temporal address, it is located in sequential time and three-dimensional physical space (for example: a decision of justice is taken by such a court, on a specific day), whereas one cannot assign a precise spatio-temporal address to the virtual (for example: where does the idea of justice resides?). In a virtual/actual dialectic, two different kinds of realities follow one another and co-produce each other, like in the example of the virtuality of a seed that can produce an actual tree. Beyond the oppositions of heaven and earth, yang and yin, body and soul, and so on, our "O" = U+A represents the "Dyad" or binary symmetry between two complementary concepts. In IEML every verb begins by "U" or "A".